Ce sont les établissements du secteur industriel qui ont, en moyenne, la part de DPAE durables la plus importante (58 %, contre 55 % dans les services et le commerce et 36 % dans le secteur agricole), et ce quel que soit le territoire considéré. Ainsi, si la spécialisation industrielle est parfois perçue comme un facteur de vulnérabilité pour un territoire, elle constitue souvent une opportunité d’emplois stables. En Auvergne-Rhône-Alpes, alors que le taux de recours aux contrats longs est inférieur à la moyenne nationale (48 % contre 55 %), il s’en rapproche pour les établissements du secteur industriel (57 % contre 58 %). La situation est comparable en Corse, avec un taux de recours de 38 % pour l’ensemble des secteurs et de 50 % pour l’industrie.
En Île-de-France, le taux de recours aux contrats longs est supérieur à la moyenne nationale (65 %), ce phénomène étant encore plus marqué pour les établissements de l’industrie, qui réalisent 70 % de leurs embauches sur des emplois durables. Dans les zones d’emploi de Vierzon, Wissembourg, Saint-Amand-Montrond, Villefranche-de-Rouergue, Romorantin-Lanthenay et Nord-Caraïbe, trois quarts des embauches dans l’industrie se font sur des emplois durables. La qualité des embauches dans le secteur industriel n’est toutefois pas systématique : dans les zones d’emploi de Pithiviers, Brioude, Villeneuve-sur-Lot, Sarlat-la-Canéda et Laon, moins d’une embauche sur trois dans l’industrie se fait sur un contrat durable.