De nombreuses dynamiques productives et résidentielles sont à l’œuvre sur les territoires : compétitivité, attractivité, capacité à entreprendre et innover, niveau d’éducation de la population, qualification de la main d’œuvre, qualité de l’environnement et du cadre de vie, sécurité… Comment s’équilibrent en France et en Europe les forces de polarisation et de diffusion des activités et des populations ? Quel est l’impact des mobilités des personnes, des transports de biens, des communications, dans un contexte marqué par l’internalisation croissante des échanges et l’ouverture à la compétition internationale ?
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Enjeu(x) : | Production - Encourager des formes de compétitivité pour une croissance durable |
Echelle : | Régions - Régions 2016 |
Thèmes : | Développement économique |
Année(s) : | 2003-2013 |
Couverture : | France |
Périodicité : | Annuelle |
Unité : | en % |
Producteur(s) : | INSEE |
Liens : |
Eurostat - Nace Rév.2 Nomenclature statistique des activités économiques |
De 2000 à 2010, le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 1,1 % en moyenne chaque année ; rapporté au nombre d’habitants, il a augmenté de 0,5 % par an. Entre 1990 et 2000, le PIB avait crû plus rapidement (1,5 % en moyenne), la crise ayant impacté le PIB dès 2008. Entre 1990 et 2000, le PIB par habitant a évolué de manière très homogène entre les régions, alors qu’entre 2000 et 2010 les disparités ont été importantes. Le revenu des habitants de l’est de la France a diminué (notamment en Franche-Comté et en Champagne-Ardenne), tandis que le PIB par habitant en Corse, Île-de-France et Nord-Pas-de-Calais a nettement progressé. Dans de nombreuses régions attractives (Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes, Pays de la Loire et Languedoc-Roussillon), le PIB par habitant a progressé au même rythme qu’au niveau national (entre 0,2 % et 0,7 %). L’augmentation des revenus dans ces régions est atténuée par l’augmentation de la population. A l’inverse, en Nord-Pas-de-Calais, le revenu par habitant augmente plus rapidement que la moyenne alors que la population stagne. La Corse et les DOM rattrapent leur retard en termes de PIB par habitant. Ces régions conjuguent une forte croissance du PIB par habitant et une forte croissance démographique. L’Île-de-France pour sa part se situe au-dessus de la moyenne en termes de progression du PIB par habitant (1,2 %), alors que sa population croît au même rythme que la moyenne.
Croissance annuelle moyenne du produit intérieur brut par habitant entre 2000 et 2010
Note : Taux d’évolution annuel moyen du produit intérieur brut régional par habitant, en volume. Il est calculé sur une période longue de 10 ans pour identifier le plus possible les tendances structurelles.
Source : Insee, Comptes régionaux (PIB base 2005)